
• Secteur (s) : Santé / Assurance
• Zone (s) d’intervention : 10 départements géographiques du pays
• Groupe (s)-cible (s) : travailleurs/es, employés/es, employeurs/es
• Source (s) de financement : Cotisations patronales, rentrées des services aux patients/es externes, dons d’organisations étrangères, Ministère des Finances
• Siège (s) de l'intervenant: Chancerelles, Cité Militaire, B.P. 1324, Port-au-Prince, Haiti
Ce dossier fait suite au premier qui a été publié sur les orientations stratégiques des transformations opérées dans le système d’assurance de l’OFATMA. Il met l’accent sur les changements enregistrés dans le service de prévention des accidents et dans les structures de santé de cette institution publique autonome
À l’OFATMA, selon le directeur général Charles Jean-Jacques, l’objectif fondamental est de développer un modèle qui puisse dynamiser tout le secteur public de santé. L’Hôpital de l’OFATMA à Chancerelles (Cité Militaire) sert d’outil pour transformer le système d’assurance en augmentant sa capacité d’achat de soins pour un nombre important de gens. Ce qui ferait à la longue de l’OFATMA une grande compagnie d’assurance publique obligatoire, qui ne serait plus prestataire de soins, mais se consacrerait uniquement à leur achat.
L’Hôpital de la Cité Militaire représente la plus grande entité du réseau de soins géré par l’OFATMA.
En réalité, dès qu’on parle d’hôpital, on pense automatiquement aux personnes malades. Mais, dans la logique de fonctionnement équilibré d’un système d’assurance, il n’est pas bénéfique que les assurés tombent malades, parce que cela entraîne des débours importants qui amenuisent l’argent collecté. Ceci vaut autant pour des services d’assurance qui ne cherchent pas à réaliser des profits. Le principe demeure qu’il faut avoir beaucoup de gens qui cotisent pendant que, parallèlement, peu d’entre eux réclament des soins.
Dans cette ligne de pensée, nous avons constaté que l’OFATMA, en tant que système d’assurance, a structuré un hôpital pour accueillir particulièrement ses assurés victimes d’accidents de travail. Les services de traumatologie, physiothérapie, salle d’opération, clinique dentaire, clinique ophtalmologique, ont été conçus dans le temps à cette fin. De ce fait, si aujourd’hui on parle de consolidation du système d’assurance, il faut bien qu’on cherche à comprendre ce qui se fait pour diminuer de façon significative le nombre d’accidentés, afin de réduire les charges curatives et les prestations remboursables par l’Assurance.
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